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photo d'un consommateur qui s'interroge sur le vin sans alcool

Pourquoi les boissons sans alcool attirent autant les consommateurs ?

Le sans alcool, une tendance en hausse pas si récente !

Bière, vins, spiritueux… Aujourd’hui, le marché du sans alcool est une tendance qui émerge de plus en plus mais en réalité, les boissons sans alcool existent depuis plus longtemps que nous pouvions le penser. Et en effet, si l’on peut parler d’un précurseur dans le vin sans alcool, le premier à avoir pratiqué la technique de désalcoolisation est l’allemand Carl Jung en 1908. Ce dernier, célèbre psychiatre et psychanalyste suisse, avait une relation complexe avec l'alcool et les drogues. Bien qu'il ait lui-même consommé de l'alcool à différentes époques de sa vie, il était également conscient des dangers de l'abus d'alcool et a souvent encouragé ses patients à s'abstenir ou à limiter leur consommation. Il a d’ailleurs expliqué dans son livre "Psychologie et alchimie », les dangers de l'abus d'alcool et a encouragé la recherche de formes alternatives de plaisir et d'accomplissement personnel.

Du côté de la bière sans alcool, la première production date de 1970, donc là aussi, nous avons un concept qui ne date pas d’aujourd’hui. Ce sont d’ailleurs 2 français, les « Brasseurs de Gayant » qui ont lancé leur première marque de bière sans alcool : la Celta ! Nous pouvons également citer la célèbre entreprise française Pernod Ricard spécialisée dans la production de pastis, qui en 1982 lançait le « Pacific », un anisé sans alcool.

Mais le fait est que pour bon nombre de ces innovations, il a fallu attendre une époque bien plus récente pour voir un vrai bon en termes de qualités qui a permis à ces produits de devenir des choix ‘plaisirs’ et non plus seulement fonctionnels

 

Mais au fait, comment on fait un vin sans alcool ?

Pour commencer, certaines boissons sans alcool similaires au vin sont seulement à base de jus de raisin retravaillés pour créer une nouvelle boisson. Tandis que d’autres sont de réels vins sans alcool issus de cépages fermentés et vinifiés à maturité. Ces derniers sont donc désalcoolisés et ouvrent les portes d’une nouvelle valorisation d’un savoir-faire issu du vin. (Ainsi, ils sont désalcoolisés et permettent d’élargir la famille du vin). 

 

La désalcoolisation

Pour obtenir un vin désalcoolisé, on ajoute une étape en fin de fabrication qui permet de préserver les arômes d’origine tout en créant un nouveau style de vins à la fois réduit en alcool et en calories ! Il existe deux grandes techniques pour y parvenir, la première est appelée l’osmose inverse, un principe utilisé au départ pour désaliniser l’eau et qui permet de séparer l’alcool du reste du vin en le passant à travers des micro-membranes très fines. L’autre est issue du principe de distillation à basse température pour ne pas trop bousculer les arômes et la structure d’origine ! C’est la méthode que nous avons choisie chez moderato (notre œnologue vous en parle mieux que nous lien Frédéric). Grâce à ces différentes techniques de désalcoolisation, il est possible de créer tout style de vin : rouge, blanc, rosés, pétillants.

 

Consommer de manière plus raisonnable en gardant le plaisir des bonnes choses, c’est possible ça ?

Une chose est sûre, les modes de vie évoluent et on cherche de plus en plus, quelles que soient les générations, à consommer de manière plus raisonnée en gardant le plaisir des bonnes choses… Alors si les boissons non alcoolisées sont aujourd’hui une nouvelle tendance de consommation, c’est soit par nécessité pour certains, soit par choix personnel pour adopter une approche plus responsable et pour la santé en général. Moderato souhaite simplement redonner du plaisir tout en étant un peu plus responsable pour soi ! Pour ça, il suffit de revenir aux bases fondamentales qui font le plaisir d’un bon verre de vin: partage, détente et bien-sûr du goût.

 

Et si on parlait chiffres ?

La consommation de vin est en décroissance dans de nombreux pays, notamment en Europe et en Amérique du Nord, bien qu'elle continue de croître dans certains pays émergents comme la Chine.

Il existe plusieurs raisons à cette tendance. Tout d'abord, la prise de conscience croissante des problèmes de santé liés à l'alcool a poussé de nombreux consommateurs à réduire leur consommation globale d'alcool, y compris de vin. De plus, les campagnes de sensibilisation sur les effets de l'alcool au volant et la sécurité routière ont également contribué à réduire la consommation de vin et d'autres boissons alcoolisées.

Par ailleurs, il y a également une tendance croissante en faveur d'un mode de vie plus sain et d'une alimentation équilibrée, ce qui conduit de nombreux consommateurs à privilégier les boissons non alcoolisées ou à faible teneur en alcool pour différents moments de consommation.

L’alcool a pourtant toujours eu cette ambivalence, à la fois produit ancrer dans de nombreuses cultures mais dont l’abus est un vrai problème. Ces derniers temps, les consommateurs de tous âges ont de plus en plus pris le pli du consommer ‘moins mais mieux’. 25% des moins de 25 dans plusieurs pays européens consomment très peu ou pas d’alcool.  

La consommation de vin en France est, elle, en chute libre depuis plus de 50 ans et les jeunes générations se tournent de moins en moins vers les vins classiques.

Signe d’une prise conscience ? Sans doute, car le degré des vins a plutôt eu tendance à augmenter ces dernières décennies. Par exemple dans le Languedoc, en 40 ans, les vins ont pris 2% d’alcool, un écart qui a clairement un impact !

La tentation du moins d’alcool est grande ! Puisque 46% des amateurs de vin se disent intéressés par des boissons plus faibles en alcool ou sans alcool, un vrai changement culturel !

Notre volonté première chez moderato n’est autre que le plaisir du consommateur. Nous souhaitons conserver ce plaisir lors de moments de partage mais avec un bon verre de vin sans alcool, moins calorique et donc meilleur pour soi.